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Auteur Fati Kirakoya-Samadoulougou |
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Manifestations post-vaccinales indésirables rapportées avec les vaccins anti-COVID-19 au Burkina Faso / Ruth Sawadogo in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Manifestations post-vaccinales indésirables rapportées avec les vaccins anti-COVID-19 au Burkina Faso : analyse des notifications spontanées Type de document : document électronique Auteurs : Ruth Sawadogo ; Joël Ouoba ; Dieudonné Ilboudo ; Edmond Tchoumbi ; Sougrimani Lankoandé-Haro ; Souleymane Fofana ; Issiaka Sombié ; Sekou Samadoulougou ; Fati Kirakoya-Samadoulougou Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 149-159 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0149 Langues : Français (fre) Résumé : Le déploiement rapide des vaccins anti COVID-19 sur une grande partie de la population nécessite de mettre l’accent sur la sécurité. Cependant, peu d’études ont évalué la sécurité des vaccins anti COVID-19 en Afrique. Au Burkina Faso, cette question n’a pas encore été abordée. La présente étude avait pour objectif de contribuer à la description des caractéristiques des manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) liées aux vaccins anti COVID-19 au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude transversale rétrospective ayant porté sur les notifications de MAPI liées aux vaccins anti COVID-19 enregistrées dans VigiBase® entre juin 2021 et novembre 2022 au Burkina Faso. Les cas individuels de rapports de sécurité (CIRS) ont été extraits de VigiBase® à l’aide du code Anatomical Therapeutic Chemical niveau 2 (ATC2). La proportion de CIRS selon la qualification du notificateur, le taux de notification, le délai de transmission et d’enregistrement des CIRS et le score d’exhaustivité ont été calculés.
Au total 973 CIRS concernaient les vaccins anti COVID-19 et représentaient 32,6 % des 2 988 rapports enregistrés dans VigiBase®. La répartition des notifications en fonction de la qualification du notificateur a montré que 82,0 % étaient des infirmiers/sage femmes, 7,8 % des médecins, 6,7 % des pharmaciens et 3,4 % des patients. Le délai médian entre l’apparition des MAPI et la transmission du rapport au Centre de pharmacovigilance était de 180 jours (IQR : 136 ; 281). Le délai médian d’enregistrement était de 188 jours (IQR : 149 ; 286). Le score d’exhaustivité moyen des CIRS était de 0,8 (écart type = 0,1). Le taux global de notifications des MAPI était de 27,8 pour 100 000 doses de vaccins. Les taux de notification des MAPI pour les vaccins ChAdOx1-nCoV-19, JNJ 78436735, Elasomeran, Tozinameran et HB02 étaient de 454,2 ; 17,4 ; 11,0 ; 10,2 et 0,4 pour 100 000 doses, respectivement. La majorité des MAPI était de manifestation systémique (90,1 %). Les céphalées (21,2 %), la fièvre (19,4 %) et les myalgies (11,0 %) étaient les MAPI les plus fréquemment notifiés. Dix-huit cas (1,8 %) de MAPI graves (9 hospitalisations, 4 mises en jeu du pronostic vital, 3 incapacités temporaires et 2 autres non précisés) ont été rapportés.
La majorité des cas notifiés dans le cadre de la surveillance des MAPI était de manifestation systémique et de nature bénigne. Néanmoins, des cas de MAPI graves ont été notifiés. Le taux global de notification des MAPI était faible. Il est nécessaire de renforcer la surveillance de ces vaccins pour mieux organiser les stratégies visant à optimiser l’adhésion de la population burkinabé.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-14 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 149-159[article] Manifestations post-vaccinales indésirables rapportées avec les vaccins anti-COVID-19 au Burkina Faso : analyse des notifications spontanées [document électronique] / Ruth Sawadogo ; Joël Ouoba ; Dieudonné Ilboudo ; Edmond Tchoumbi ; Sougrimani Lankoandé-Haro ; Souleymane Fofana ; Issiaka Sombié ; Sekou Samadoulougou ; Fati Kirakoya-Samadoulougou . - 2023 . - p. 149-159.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0149
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 149-159
Résumé : Le déploiement rapide des vaccins anti COVID-19 sur une grande partie de la population nécessite de mettre l’accent sur la sécurité. Cependant, peu d’études ont évalué la sécurité des vaccins anti COVID-19 en Afrique. Au Burkina Faso, cette question n’a pas encore été abordée. La présente étude avait pour objectif de contribuer à la description des caractéristiques des manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) liées aux vaccins anti COVID-19 au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude transversale rétrospective ayant porté sur les notifications de MAPI liées aux vaccins anti COVID-19 enregistrées dans VigiBase® entre juin 2021 et novembre 2022 au Burkina Faso. Les cas individuels de rapports de sécurité (CIRS) ont été extraits de VigiBase® à l’aide du code Anatomical Therapeutic Chemical niveau 2 (ATC2). La proportion de CIRS selon la qualification du notificateur, le taux de notification, le délai de transmission et d’enregistrement des CIRS et le score d’exhaustivité ont été calculés.
Au total 973 CIRS concernaient les vaccins anti COVID-19 et représentaient 32,6 % des 2 988 rapports enregistrés dans VigiBase®. La répartition des notifications en fonction de la qualification du notificateur a montré que 82,0 % étaient des infirmiers/sage femmes, 7,8 % des médecins, 6,7 % des pharmaciens et 3,4 % des patients. Le délai médian entre l’apparition des MAPI et la transmission du rapport au Centre de pharmacovigilance était de 180 jours (IQR : 136 ; 281). Le délai médian d’enregistrement était de 188 jours (IQR : 149 ; 286). Le score d’exhaustivité moyen des CIRS était de 0,8 (écart type = 0,1). Le taux global de notifications des MAPI était de 27,8 pour 100 000 doses de vaccins. Les taux de notification des MAPI pour les vaccins ChAdOx1-nCoV-19, JNJ 78436735, Elasomeran, Tozinameran et HB02 étaient de 454,2 ; 17,4 ; 11,0 ; 10,2 et 0,4 pour 100 000 doses, respectivement. La majorité des MAPI était de manifestation systémique (90,1 %). Les céphalées (21,2 %), la fièvre (19,4 %) et les myalgies (11,0 %) étaient les MAPI les plus fréquemment notifiés. Dix-huit cas (1,8 %) de MAPI graves (9 hospitalisations, 4 mises en jeu du pronostic vital, 3 incapacités temporaires et 2 autres non précisés) ont été rapportés.
La majorité des cas notifiés dans le cadre de la surveillance des MAPI était de manifestation systémique et de nature bénigne. Néanmoins, des cas de MAPI graves ont été notifiés. Le taux global de notification des MAPI était faible. Il est nécessaire de renforcer la surveillance de ces vaccins pour mieux organiser les stratégies visant à optimiser l’adhésion de la population burkinabé.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-14 [...] Surveillance des effets indésirables lors des campagnes de la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3-59 mois au Burkina Faso / Joël Ouoba in Santé publique, Vol. 35, n° 5 (septembre-octobre 2023)
[article]
Titre : Surveillance des effets indésirables lors des campagnes de la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3-59 mois au Burkina Faso Type de document : document électronique Auteurs : Joël Ouoba ; Sougrimani Lankoandé-Haro ; Souleymane Fofana ; Aminata P Nacoulma ; Lassané Kaboré ; Issiaka Sombié ; Toussaint Rouamba ; Fati Kirakoya-Samadoulougou Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 121-132 Note générale : https://doi-org.henallux.idm.oclc.org/10.3917/spub.235.0121 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : La chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) par l’administration en masse de la sulfadoxine-pyriméthamine + amodiaquine (SPAQ) permet de réduire le fardeau du paludisme chez les enfants de 3-59 mois. La survenue d’effets indésirables (EI) pourrait nuire au succès de cette intervention. Il existe peu d’études sur la surveillance des EI de la CPS en Afrique subsaharienne et plus particulièrement au Burkina Faso, pays de forte endémicité palustre. Notre objectif principal était de caractériser les effets indésirables notifiés au cours des campagnes CPS au Burkina Faso. Secondairement, nous avons évalué la performance de la pharmacovigilance intégrée au programme de CPS dans le but de soutenir la sécurité d’administration de la CPS.
Méthodes : Nous avons réalisé une analyse rétrospective à visée descriptive des rapports d’effets indésirables de la CPS enregistrés dans VigiBase® entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2021. Nous avons utilisé la P-method pour l’analyse de l’évitabilité des effets indésirables graves et les critères de l’OMS pour évaluer la performance de la pharmacovigilance intégrée au programme de CPS.
Résultats : Au total, 1 105 cas individuels de rapports de sécurité de la CPS ont été analysés dans VigiBase® pour 23 311 453 doses administrées. Aucun signal de pharmacovigilance n’a été détecté. Le nombre des cas graves était de 101, dont 23 (22,8 %) évitables. Chez 38,1 % des enfants, la survenue des EI a occasionné l’arrêt de l’administration du traitement de la CPS. Le vomissement était l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté (48,0 %). La proportion d’enfants dont le traitement a été arrêté pour motif de vomissement était de 42,7 %, tandis que la proportion d’arrêts de traitement pour les autres EI était de 32,8 % (p=0,01). La pharmacovigilance de la CPS a contribué à 46,2 % à l’alimentation de la base de données nationale de pharmacovigilance. Le taux de notification était de 0,03 pour 1 000 enfants exposés en 2021. Le score d’exhaustivité médian des rapports était de 0,7 (P25-P75 : 0,5-0,7) et le délai médian d’enregistrement des rapports dans VigiBase® était de 204 (P25-P75 : 143-333) jours.
Conclusions : Les vomissements peuvent nuire à l’objectif de la CPS. Des mesures de gestion de cet effet indésirable doivent être prises pour améliorer le succès de la CPS. Au regard des informations sur le délai de notification et le taux de notification, la notification spontanée devrait être soutenue par une surveillance active, notamment une « cohort event monitoring » au Burkina Faso.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-5-page-12 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 5 (septembre-octobre 2023) . - p. 121-132[article] Surveillance des effets indésirables lors des campagnes de la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3-59 mois au Burkina Faso [document électronique] / Joël Ouoba ; Sougrimani Lankoandé-Haro ; Souleymane Fofana ; Aminata P Nacoulma ; Lassané Kaboré ; Issiaka Sombié ; Toussaint Rouamba ; Fati Kirakoya-Samadoulougou . - 2023 . - p. 121-132.
https://doi-org.henallux.idm.oclc.org/10.3917/spub.235.0121
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 5 (septembre-octobre 2023) . - p. 121-132
Résumé : Introduction : La chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) par l’administration en masse de la sulfadoxine-pyriméthamine + amodiaquine (SPAQ) permet de réduire le fardeau du paludisme chez les enfants de 3-59 mois. La survenue d’effets indésirables (EI) pourrait nuire au succès de cette intervention. Il existe peu d’études sur la surveillance des EI de la CPS en Afrique subsaharienne et plus particulièrement au Burkina Faso, pays de forte endémicité palustre. Notre objectif principal était de caractériser les effets indésirables notifiés au cours des campagnes CPS au Burkina Faso. Secondairement, nous avons évalué la performance de la pharmacovigilance intégrée au programme de CPS dans le but de soutenir la sécurité d’administration de la CPS.
Méthodes : Nous avons réalisé une analyse rétrospective à visée descriptive des rapports d’effets indésirables de la CPS enregistrés dans VigiBase® entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2021. Nous avons utilisé la P-method pour l’analyse de l’évitabilité des effets indésirables graves et les critères de l’OMS pour évaluer la performance de la pharmacovigilance intégrée au programme de CPS.
Résultats : Au total, 1 105 cas individuels de rapports de sécurité de la CPS ont été analysés dans VigiBase® pour 23 311 453 doses administrées. Aucun signal de pharmacovigilance n’a été détecté. Le nombre des cas graves était de 101, dont 23 (22,8 %) évitables. Chez 38,1 % des enfants, la survenue des EI a occasionné l’arrêt de l’administration du traitement de la CPS. Le vomissement était l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté (48,0 %). La proportion d’enfants dont le traitement a été arrêté pour motif de vomissement était de 42,7 %, tandis que la proportion d’arrêts de traitement pour les autres EI était de 32,8 % (p=0,01). La pharmacovigilance de la CPS a contribué à 46,2 % à l’alimentation de la base de données nationale de pharmacovigilance. Le taux de notification était de 0,03 pour 1 000 enfants exposés en 2021. Le score d’exhaustivité médian des rapports était de 0,7 (P25-P75 : 0,5-0,7) et le délai médian d’enregistrement des rapports dans VigiBase® était de 204 (P25-P75 : 143-333) jours.
Conclusions : Les vomissements peuvent nuire à l’objectif de la CPS. Des mesures de gestion de cet effet indésirable doivent être prises pour améliorer le succès de la CPS. Au regard des informations sur le délai de notification et le taux de notification, la notification spontanée devrait être soutenue par une surveillance active, notamment une « cohort event monitoring » au Burkina Faso.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-5-page-12 [...]