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Auteur Sonia Caroline Sorli |
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COVID-19 : répercussions du confinement sur l’activité de délivrance des médicaments en rétrocession / Lucas Aghnatios in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : COVID-19 : répercussions du confinement sur l’activité de délivrance des médicaments en rétrocession Type de document : document électronique Auteurs : Lucas Aghnatios ; Guillaume Flandin Rofes ; Sonia Caroline Sorli ; Philippe Cestac ; Arnaud Pages ; Frédéric Eyvrard Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 39-51 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0039 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : Du fait de la pandémie de COVID-19, la France a été confinée pour la première fois du 17 mars au 10 mai 2020.
But de l’étude : L’objectif de ce travail est d’étudier les répercussions du confinement sur la venue des patients en rétrocession, sur les classes pharmaceutiques dispensées et sur l’observance thérapeutique.
Méthodes : Les délivrances durant les huit semaines de confinement ont été comparées aux huit semaines précédentes et suivantes à partir du logiciel de traçabilité des rétrocessions. Les évolutions du nombre de lignes dispensées et de venues des patients ont été analysées sur ces trois périodes, en regard des classes pharmaceutiques. Une analyse spécifique sur les médicaments disponibles uniquement à l’hôpital et ceux disponibles également en pharmacie d’officine a été réalisée.
Résultats : Durant le confinement, 67 % des patients ont continué à venir régulièrement, mais une baisse significative du nombre moyen de lignes dispensées est observée. Durant cette période, 15 % des patients réguliers ont été affectés par le confinement, n’ayant pas pu se rendre à la pharmacie. Les patients accueillis pour un médicament en double circuit ont été significativement plus affectés par le confinement que ceux accueillis pour un médicament seulement rétrocédable. L’âge n’est en revanche pas un facteur associé à la restriction des venues.
Conclusions : Le confinement a influé sur les venues à la pharmacie hospitalière de près d’un patient régulier sur dix. L’envoi des médicaments rétrocédables en officine, ou l’aide des prestataires de santé à domicile, a permis de limiter les ruptures thérapeutiques.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-39 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 39-51[article] COVID-19 : répercussions du confinement sur l’activité de délivrance des médicaments en rétrocession [document électronique] / Lucas Aghnatios ; Guillaume Flandin Rofes ; Sonia Caroline Sorli ; Philippe Cestac ; Arnaud Pages ; Frédéric Eyvrard . - 2023 . - p. 39-51.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0039
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 39-51
Résumé : Introduction : Du fait de la pandémie de COVID-19, la France a été confinée pour la première fois du 17 mars au 10 mai 2020.
But de l’étude : L’objectif de ce travail est d’étudier les répercussions du confinement sur la venue des patients en rétrocession, sur les classes pharmaceutiques dispensées et sur l’observance thérapeutique.
Méthodes : Les délivrances durant les huit semaines de confinement ont été comparées aux huit semaines précédentes et suivantes à partir du logiciel de traçabilité des rétrocessions. Les évolutions du nombre de lignes dispensées et de venues des patients ont été analysées sur ces trois périodes, en regard des classes pharmaceutiques. Une analyse spécifique sur les médicaments disponibles uniquement à l’hôpital et ceux disponibles également en pharmacie d’officine a été réalisée.
Résultats : Durant le confinement, 67 % des patients ont continué à venir régulièrement, mais une baisse significative du nombre moyen de lignes dispensées est observée. Durant cette période, 15 % des patients réguliers ont été affectés par le confinement, n’ayant pas pu se rendre à la pharmacie. Les patients accueillis pour un médicament en double circuit ont été significativement plus affectés par le confinement que ceux accueillis pour un médicament seulement rétrocédable. L’âge n’est en revanche pas un facteur associé à la restriction des venues.
Conclusions : Le confinement a influé sur les venues à la pharmacie hospitalière de près d’un patient régulier sur dix. L’envoi des médicaments rétrocédables en officine, ou l’aide des prestataires de santé à domicile, a permis de limiter les ruptures thérapeutiques.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-39 [...]