[article]
Titre : |
Pathologies rares : le cancer du sein chez l'homme : diagnostic et pris en charge |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Juliette Fayard ; Adriana Langer |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 34-37 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[MESH] IMAGERIE MÉDICALE
|
Mots-clés : |
IRM mammaire Sein cancer Homme |
Résumé : |
Le cancer du sein est une pathologie beaucoup plus rare et moins bien connue chez les hommes que chez les femmes. La prise en charge des patients est souvent faite à un stade plus tardif, du fait d’un retard diagnostique. Sur le plan radiologique, bien que la majorité des lésions présente des caractéristiques typiquement malignes comme chez les femmes, il y a davantage de formes dites « pseudo-bénignes ». Par ailleurs, les microcalcifications sont plus rares que chez la femme, et plus souvent malignes, quelle que soit leur morphologie. La classification BI-RADS ne s’applique pas chez l’homme : une masse « d’aspect bénin » nécessite une biopsie (extrême rareté des fibroadénomes et des kystes). La grande majorité des lésions sont des carcinomes infiltrants de type non spécifique (TNS) (ancien carcinomes canalaires infiltrants - CCI), souvent associés à du carcinome canalaire in situ (CCIS) (celui-ci est en revanche exceptionnellement isolé), de type luminal A ou B (RH+ et Her2-). La surveillance au long cours est importante, comme chez la femme, compte tenu de la possibilité de récidives (surtout métastatiques). |
in Docteur imago > 32 (Avril - Mai 2023) . - p. 34-37
[article] Pathologies rares : le cancer du sein chez l'homme : diagnostic et pris en charge [texte imprimé] / Juliette Fayard ; Adriana Langer . - 2023 . - p. 34-37. Langues : Français ( fre) in Docteur imago > 32 (Avril - Mai 2023) . - p. 34-37
Catégories : |
[MESH] IMAGERIE MÉDICALE
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Mots-clés : |
IRM mammaire Sein cancer Homme |
Résumé : |
Le cancer du sein est une pathologie beaucoup plus rare et moins bien connue chez les hommes que chez les femmes. La prise en charge des patients est souvent faite à un stade plus tardif, du fait d’un retard diagnostique. Sur le plan radiologique, bien que la majorité des lésions présente des caractéristiques typiquement malignes comme chez les femmes, il y a davantage de formes dites « pseudo-bénignes ». Par ailleurs, les microcalcifications sont plus rares que chez la femme, et plus souvent malignes, quelle que soit leur morphologie. La classification BI-RADS ne s’applique pas chez l’homme : une masse « d’aspect bénin » nécessite une biopsie (extrême rareté des fibroadénomes et des kystes). La grande majorité des lésions sont des carcinomes infiltrants de type non spécifique (TNS) (ancien carcinomes canalaires infiltrants - CCI), souvent associés à du carcinome canalaire in situ (CCIS) (celui-ci est en revanche exceptionnellement isolé), de type luminal A ou B (RH+ et Her2-). La surveillance au long cours est importante, comme chez la femme, compte tenu de la possibilité de récidives (surtout métastatiques). |
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