[article]
Titre : |
L’imagerie des sarcomes des tissus mous des extrémités |
Auteurs : |
Mickael Tordjman ; Fadila Mihoubi ; Wassef Khaled |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 40-45 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’imagerie occupe une place essentielle dans la démarche diagnostique d’une masse des tissus mous. L’échographie peut permettre une orientation diagnostique mais l’imagerie par résonance magnétique (IRM) est l’examen de référence. Le diagnostic de sarcome doit être évoqué devant toute masse des extrémités ne correspondant pas aux critères d’imagerie d’une lésion bénigne typique. Les sarcomes indifférenciés sont les lésions malignes des extrémités les plus fréquentes, avec une atteinte prédominante aux membres inférieurs et touchant plutôt l’adulte d’âge moyen. Le liposarcome représente la principale crainte devant une lésion lipomateuse de grande taille, profonde ou avec une portion non graisseuse, notamment après 60 ans. Le synovialosarcome est le sarcome des extrémités le plus fréquent chez l’adulte jeune. L’ensemble de ces sarcomes peut avoir une présentation faussement rassurante. Ainsi, toute lésion évoquant un kyste synovial, un hématome ou un abcès ne réunissant pas tous les critères diagnostiques en imagerie ou en l’absence de contexte évocateur doit être explorée par une IRM injectée. Une prise en charge en milieu spécialisé est indispensable. |
in Docteur imago > 29 (Octobre - novembre 2022) . - p. 40-45
[article] L’imagerie des sarcomes des tissus mous des extrémités [] / Mickael Tordjman ; Fadila Mihoubi ; Wassef Khaled . - 2022 . - p. 40-45. Langues : Français ( fre) in Docteur imago > 29 (Octobre - novembre 2022) . - p. 40-45
Résumé : |
L’imagerie occupe une place essentielle dans la démarche diagnostique d’une masse des tissus mous. L’échographie peut permettre une orientation diagnostique mais l’imagerie par résonance magnétique (IRM) est l’examen de référence. Le diagnostic de sarcome doit être évoqué devant toute masse des extrémités ne correspondant pas aux critères d’imagerie d’une lésion bénigne typique. Les sarcomes indifférenciés sont les lésions malignes des extrémités les plus fréquentes, avec une atteinte prédominante aux membres inférieurs et touchant plutôt l’adulte d’âge moyen. Le liposarcome représente la principale crainte devant une lésion lipomateuse de grande taille, profonde ou avec une portion non graisseuse, notamment après 60 ans. Le synovialosarcome est le sarcome des extrémités le plus fréquent chez l’adulte jeune. L’ensemble de ces sarcomes peut avoir une présentation faussement rassurante. Ainsi, toute lésion évoquant un kyste synovial, un hématome ou un abcès ne réunissant pas tous les critères diagnostiques en imagerie ou en l’absence de contexte évocateur doit être explorée par une IRM injectée. Une prise en charge en milieu spécialisé est indispensable. |
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