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Auteur Antoine Hakimé |
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Les challenges de l’embolisation de la prostate / Benjamin Moulin in Docteur imago, 33 (juin-septembre 2023)
[article]
Titre : Les challenges de l’embolisation de la prostate Auteurs : Benjamin Moulin ; Antoine Hakimé Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 30-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : Adénome de prostate Embolisation des artères prostatiques interventionnel vasculaire Résumé : L’embolisation des artères prostatiques (EAP) est une intervention destinée à traiter l’adénome de prostate. Le principe est simple ; il consiste à boucher les artères vascularisant la prostate (artères prostatiques) afin d’ischémier la glande et d’entraîner son atrophie. Son efficacité, tant sur les symptômes urinaires que les paramètres débitmétriques, est maintenant largement démontrée par une centaine d’études dont plusieurs essais randomisés. L’avantage principal de cette intervention est la quasi-absence de séquelles urinaires et sexuelles, y compris éjaculatoires, avec un profil de tolérance excellent (intervention réalisée en ambulatoire, par voie endovasculaire, sous anesthésie locale ou sédation consciente). L’anatomie artérielle est un élément clé pour la réalisation d’une embolisation des artères prostatiques. Sa connaissance permet en effet d’anticiper les obstacles et de prévenir les potentielles complications liées à une embolisation hors cible. Les embolisations hors cibles peuvent toucher la vessie, le rectum et les corps caverneux. Lorsqu’il ne s’agit pas d’une véritable branche artérielle mais de petites collatérales vascularisées via des shunts de petite taille intra ou périprostatiques, ces embolisations hors cible n’ont pas ou peu de conséquences (ischémie se traduisant par quelques signes d’inflammation locale résolutifs en quelques jours). En revanche, lorsque ces shunts sont plus volumineux et qu’il existe sur l’artère prostatique une véritable branche rectale, vésicale ou pudendale accessoire, celle-ci doit impérativement être protégée avant embolisation, au risque de s’exposer dans le cas contraire à des complications ischémiques plus sévères : nécrose vésicale, nécrose cutanée ou muqueuse (de façon exceptionnelle peut également survenir un tableau de colique néphrétique sur ischémie du méat). Cet article propose une revue étape par étape des différents points clés permettant de s’assurer d’un succès technique et clinique, en évitant la survenue de complications.
in Docteur imago > 33 (juin-septembre 2023) . - p. 30-33[article] Les challenges de l’embolisation de la prostate [] / Benjamin Moulin ; Antoine Hakimé . - 2023 . - p. 30-33.
Langues : Français (fre)
in Docteur imago > 33 (juin-septembre 2023) . - p. 30-33
Mots-clés : Adénome de prostate Embolisation des artères prostatiques interventionnel vasculaire Résumé : L’embolisation des artères prostatiques (EAP) est une intervention destinée à traiter l’adénome de prostate. Le principe est simple ; il consiste à boucher les artères vascularisant la prostate (artères prostatiques) afin d’ischémier la glande et d’entraîner son atrophie. Son efficacité, tant sur les symptômes urinaires que les paramètres débitmétriques, est maintenant largement démontrée par une centaine d’études dont plusieurs essais randomisés. L’avantage principal de cette intervention est la quasi-absence de séquelles urinaires et sexuelles, y compris éjaculatoires, avec un profil de tolérance excellent (intervention réalisée en ambulatoire, par voie endovasculaire, sous anesthésie locale ou sédation consciente). L’anatomie artérielle est un élément clé pour la réalisation d’une embolisation des artères prostatiques. Sa connaissance permet en effet d’anticiper les obstacles et de prévenir les potentielles complications liées à une embolisation hors cible. Les embolisations hors cibles peuvent toucher la vessie, le rectum et les corps caverneux. Lorsqu’il ne s’agit pas d’une véritable branche artérielle mais de petites collatérales vascularisées via des shunts de petite taille intra ou périprostatiques, ces embolisations hors cible n’ont pas ou peu de conséquences (ischémie se traduisant par quelques signes d’inflammation locale résolutifs en quelques jours). En revanche, lorsque ces shunts sont plus volumineux et qu’il existe sur l’artère prostatique une véritable branche rectale, vésicale ou pudendale accessoire, celle-ci doit impérativement être protégée avant embolisation, au risque de s’exposer dans le cas contraire à des complications ischémiques plus sévères : nécrose vésicale, nécrose cutanée ou muqueuse (de façon exceptionnelle peut également survenir un tableau de colique néphrétique sur ischémie du méat). Cet article propose une revue étape par étape des différents points clés permettant de s’assurer d’un succès technique et clinique, en évitant la survenue de complications. L'embolisation de la capsulite rétractile (ECR) : une innovation / Antoine Hakimé in Docteur imago, 34 (Octobre-Novembre 2023)
[article]
Titre : L'embolisation de la capsulite rétractile (ECR) : une innovation Auteurs : Antoine Hakimé Année de publication : 2023 Article en page(s) : p.38-40 Langues : Français (fre) Résumé : La capsulite rétractile se caractérise par une restriction de la mobilité de l'épaule et une douleur chronique. Elle s'accompagne d'une hypervascularisation de la capsule articulaire. Plusieurs études ont démontré l'efficacité de l'embolisation artérielle de cette néoangiogenèse chez les patients ésistants au traitement conservateur. Idéalement, les 6 artères de l'épaule doivent être cathétérisées de façon sélective par microcathéter. L'abord radial est à privilégier. L'agent d'embolisation le olus courant est le sodium impénème/cilastatine mais de plus en plus de centres emploient des microbilles.
in Docteur imago > 34 (Octobre-Novembre 2023) . - p.38-40[article] L'embolisation de la capsulite rétractile (ECR) : une innovation [] / Antoine Hakimé . - 2023 . - p.38-40.
Langues : Français (fre)
in Docteur imago > 34 (Octobre-Novembre 2023) . - p.38-40
Résumé : La capsulite rétractile se caractérise par une restriction de la mobilité de l'épaule et une douleur chronique. Elle s'accompagne d'une hypervascularisation de la capsule articulaire. Plusieurs études ont démontré l'efficacité de l'embolisation artérielle de cette néoangiogenèse chez les patients ésistants au traitement conservateur. Idéalement, les 6 artères de l'épaule doivent être cathétérisées de façon sélective par microcathéter. L'abord radial est à privilégier. L'agent d'embolisation le olus courant est le sodium impénème/cilastatine mais de plus en plus de centres emploient des microbilles.