Santé publique / École nationale de la santé publique (Rennes) . Vol. 35, n° 6Mention de date : décembre 2023 Paru le : 01/12/2023 |
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[article]
Titre : Évaluation du projet pilote « Construis ton vélo ! » par et pour les jeunes en milieu défavorisé : une intervention en contexte scolaire pour promouvoir la mobilité active Type de document : document électronique Auteurs : Célia Kingsbury ; François Bissonnette ; Paquito Bernard Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 7-16 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0007 Langues : Français (fre) Résumé : La densification des centres urbains a poussé les personnes à faible revenu vers des quartiers suburbains plus abordables, limitant les options en transport en raison de l’aménagement centré sur la voiture et de la difficulté pour le réseau de transports en commun de répondre aux besoins de mobilité. Étant donné que les déplacements actifs à vélo favorisent l’autonomie des déplacements, la participation sociale et sont source de bienfaits pour la santé physique et mentale, leur promotion par des interventions à l’échelle locale est un objectif essentiel pour favoriser l’équité en matière de transport.
C’est dans ce cadre que, en collaboration avec l’organisme Cyclo Nord-Sud, cette étude vise à explorer les retombées et les composantes favorables du projet pilote « Construis ton vélo ! » offert en parascolaire à des élèves du secondaire en milieu défavorisé.
Une méthode qualitative de type compréhensive avec une approche inductive et phénoménologique a été utilisée. Elle a été complétée par un entretien de groupe à la fin du programme et une analyse par catégories conceptualisantes.
Les résultats ont révélé que les retombées positives du programme se rapportent : 1) au bien-être ; 2) aux apprentissages ; 3) à l’accès à un vélo ; et 4) à la motilité. Les fonctionnements favorables sont : 1) l’approche des adultes encadrants, 2) le parascolaire, 3) le travail d’équipe, 4) le travail manuel et 5) le fait de posséder un vélo à la fin du programme.
Les mécanismes identifiés par les jeunes pourront être valorisés dans les prochaines versions du programme et guider la création d’interventions similaires.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-7. [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 7-16[article] Évaluation du projet pilote « Construis ton vélo ! » par et pour les jeunes en milieu défavorisé : une intervention en contexte scolaire pour promouvoir la mobilité active [document électronique] / Célia Kingsbury ; François Bissonnette ; Paquito Bernard . - 2023 . - p. 7-16.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0007
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 7-16
Résumé : La densification des centres urbains a poussé les personnes à faible revenu vers des quartiers suburbains plus abordables, limitant les options en transport en raison de l’aménagement centré sur la voiture et de la difficulté pour le réseau de transports en commun de répondre aux besoins de mobilité. Étant donné que les déplacements actifs à vélo favorisent l’autonomie des déplacements, la participation sociale et sont source de bienfaits pour la santé physique et mentale, leur promotion par des interventions à l’échelle locale est un objectif essentiel pour favoriser l’équité en matière de transport.
C’est dans ce cadre que, en collaboration avec l’organisme Cyclo Nord-Sud, cette étude vise à explorer les retombées et les composantes favorables du projet pilote « Construis ton vélo ! » offert en parascolaire à des élèves du secondaire en milieu défavorisé.
Une méthode qualitative de type compréhensive avec une approche inductive et phénoménologique a été utilisée. Elle a été complétée par un entretien de groupe à la fin du programme et une analyse par catégories conceptualisantes.
Les résultats ont révélé que les retombées positives du programme se rapportent : 1) au bien-être ; 2) aux apprentissages ; 3) à l’accès à un vélo ; et 4) à la motilité. Les fonctionnements favorables sont : 1) l’approche des adultes encadrants, 2) le parascolaire, 3) le travail d’équipe, 4) le travail manuel et 5) le fait de posséder un vélo à la fin du programme.
Les mécanismes identifiés par les jeunes pourront être valorisés dans les prochaines versions du programme et guider la création d’interventions similaires.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-7. [...] Le point de vue des enfants en foyer et famille d’accueil sur leur santé / Emmanuelle Toussaint in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Le point de vue des enfants en foyer et famille d’accueil sur leur santé : étude comparative Type de document : document électronique Auteurs : Emmanuelle Toussaint ; Agnès Florin ; Jean-Michel Galharret Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 17-25 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0017 Langues : Français (fre) Résumé : Bien qu’elle constitue un enjeu majeur, la santé des enfants et adolescents pris en charge au titre de la protection de l’enfance reste majoritairement explorée à partir d’éléments renseignés par les adultes dans le cadre des études françaises. Cette étude vise ainsi à pallier le manque d’études intégrant le propre point de vue des jeunes et à explorer certains aspects liés à la santé, tels que les enfants et adolescents peuvent eux-mêmes en rendre compte, en comparant la santé d’enfants accueillis en foyer ou famille d’accueil à celle d’enfants de la population générale. L’échantillon est constitué de 477 enfants placés (versus 23 672 qui ne le sont pas). Les données ont été recueillies dans le cadre d’une enquête transversale réalisée par l’UNICEF France entre octobre 2020 et mars 2022 auprès de 25 300 enfants et adolescents de 6 à 18 ans ayant répondu à un questionnaire papier ou en ligne auto-administré. Les principaux résultats de cette étude confirment les constats existants concernant les besoins de soins de santé beaucoup plus importants des enfants et des adolescents placés hors de leur domicile (famille d’accueil, foyer) comparativement à leurs pairs. Ils soulignent notamment une plus grande souffrance psychologique liée à leurs histoires de vie, les pratiques constituant un risque pour la santé, les violences sexuelles et le risque suicidaire. La discussion aborde la complexité des enjeux associés à leur santé et souligne l’intérêt de prendre en compte le point de vue de l’enfant lui-même. En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-17 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 17-25[article] Le point de vue des enfants en foyer et famille d’accueil sur leur santé : étude comparative [document électronique] / Emmanuelle Toussaint ; Agnès Florin ; Jean-Michel Galharret . - 2023 . - p. 17-25.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0017
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 17-25
Résumé : Bien qu’elle constitue un enjeu majeur, la santé des enfants et adolescents pris en charge au titre de la protection de l’enfance reste majoritairement explorée à partir d’éléments renseignés par les adultes dans le cadre des études françaises. Cette étude vise ainsi à pallier le manque d’études intégrant le propre point de vue des jeunes et à explorer certains aspects liés à la santé, tels que les enfants et adolescents peuvent eux-mêmes en rendre compte, en comparant la santé d’enfants accueillis en foyer ou famille d’accueil à celle d’enfants de la population générale. L’échantillon est constitué de 477 enfants placés (versus 23 672 qui ne le sont pas). Les données ont été recueillies dans le cadre d’une enquête transversale réalisée par l’UNICEF France entre octobre 2020 et mars 2022 auprès de 25 300 enfants et adolescents de 6 à 18 ans ayant répondu à un questionnaire papier ou en ligne auto-administré. Les principaux résultats de cette étude confirment les constats existants concernant les besoins de soins de santé beaucoup plus importants des enfants et des adolescents placés hors de leur domicile (famille d’accueil, foyer) comparativement à leurs pairs. Ils soulignent notamment une plus grande souffrance psychologique liée à leurs histoires de vie, les pratiques constituant un risque pour la santé, les violences sexuelles et le risque suicidaire. La discussion aborde la complexité des enjeux associés à leur santé et souligne l’intérêt de prendre en compte le point de vue de l’enfant lui-même. En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-17 [...] Émergence du « e-patient » et du « e-soignant » autour d’un serious game en ETP / Jean-Denis Aubry in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Émergence du « e-patient » et du « e-soignant » autour d’un serious game en ETP Type de document : document électronique Auteurs : Jean-Denis Aubry ; Rusch, Emmanuel Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 27-37 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0027 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : L’avènement de la e-santé vient impacter de nombreux domaines dans la pratique soignante dont l’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP). L’incidence de l’introduction de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en santé de type serious game reste peu étudiée dans le domaine de l’e-ETP.
But de l’étude : Questionner des patients ainsi que des professionnels de santé autour de l’usage d’un serious game afin de préciser l’incidence de ces technologies sur les pratiques soignantes, sur la relation soignant-soigné ainsi que leurs intérêts et leurs limites.
Méthode : Étude qualitative selon l’approche par théorisation ancrée au travers d’entretiens semi-directifs menés auprès de 6 professionnels de santé et 6 patients usagers du serious game DRAGO©, application sur smartphone visant à renforcer l’observance du traitement contre les allergies. Réalisation d’une analyse lexicométrique avec classement par thématiques et sous-thématiques puis répartition statistique des verbatims selon qu’ils portent une opinion favorable ou défavorable.
Résultats : Les professionnels interrogés sont favorables à 64 % au sujet des innovations numériques en santé et les patients à 67 %. Les professionnels de santé émettent des réserves quant à l’éligibilité de leur patientèle à ces nouvelles technologies. Dans les deux catégories de populations, les questionnements éthiques autour de l’émergence de l’e-santé trouvent un écho positif à raison de 69 % d’avis favorables pour les professionnels de santés et jusqu’à 83 % pour les patients. Les deux catégories sont plus réservées quant à l’incidence des TIC sur la relation de soin.
Conclusion : Professionnels de santé comme patients estiment comme « acceptable » la présence de TIC en ETP, bien qu’ils restent vigilants sur l’incidence qu’ils peuvent avoir sur la relation de soin. Ces évolutions impliquent un nécessaire changement de pratiques des professionnels de santé amenant à penser et favoriser l’éclosion du profil du e-soignant de demain exerçant auprès de e-patient.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-27 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 27-37[article] Émergence du « e-patient » et du « e-soignant » autour d’un serious game en ETP [document électronique] / Jean-Denis Aubry ; Rusch, Emmanuel . - 2023 . - p. 27-37.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0027
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 27-37
Résumé : Introduction : L’avènement de la e-santé vient impacter de nombreux domaines dans la pratique soignante dont l’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP). L’incidence de l’introduction de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en santé de type serious game reste peu étudiée dans le domaine de l’e-ETP.
But de l’étude : Questionner des patients ainsi que des professionnels de santé autour de l’usage d’un serious game afin de préciser l’incidence de ces technologies sur les pratiques soignantes, sur la relation soignant-soigné ainsi que leurs intérêts et leurs limites.
Méthode : Étude qualitative selon l’approche par théorisation ancrée au travers d’entretiens semi-directifs menés auprès de 6 professionnels de santé et 6 patients usagers du serious game DRAGO©, application sur smartphone visant à renforcer l’observance du traitement contre les allergies. Réalisation d’une analyse lexicométrique avec classement par thématiques et sous-thématiques puis répartition statistique des verbatims selon qu’ils portent une opinion favorable ou défavorable.
Résultats : Les professionnels interrogés sont favorables à 64 % au sujet des innovations numériques en santé et les patients à 67 %. Les professionnels de santé émettent des réserves quant à l’éligibilité de leur patientèle à ces nouvelles technologies. Dans les deux catégories de populations, les questionnements éthiques autour de l’émergence de l’e-santé trouvent un écho positif à raison de 69 % d’avis favorables pour les professionnels de santés et jusqu’à 83 % pour les patients. Les deux catégories sont plus réservées quant à l’incidence des TIC sur la relation de soin.
Conclusion : Professionnels de santé comme patients estiment comme « acceptable » la présence de TIC en ETP, bien qu’ils restent vigilants sur l’incidence qu’ils peuvent avoir sur la relation de soin. Ces évolutions impliquent un nécessaire changement de pratiques des professionnels de santé amenant à penser et favoriser l’éclosion du profil du e-soignant de demain exerçant auprès de e-patient.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-27 [...] COVID-19 : répercussions du confinement sur l’activité de délivrance des médicaments en rétrocession / Lucas Aghnatios in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : COVID-19 : répercussions du confinement sur l’activité de délivrance des médicaments en rétrocession Type de document : document électronique Auteurs : Lucas Aghnatios ; Guillaume Flandin Rofes ; Sonia Caroline Sorli ; Philippe Cestac ; Arnaud Pages ; Frédéric Eyvrard Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 39-51 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0039 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : Du fait de la pandémie de COVID-19, la France a été confinée pour la première fois du 17 mars au 10 mai 2020.
But de l’étude : L’objectif de ce travail est d’étudier les répercussions du confinement sur la venue des patients en rétrocession, sur les classes pharmaceutiques dispensées et sur l’observance thérapeutique.
Méthodes : Les délivrances durant les huit semaines de confinement ont été comparées aux huit semaines précédentes et suivantes à partir du logiciel de traçabilité des rétrocessions. Les évolutions du nombre de lignes dispensées et de venues des patients ont été analysées sur ces trois périodes, en regard des classes pharmaceutiques. Une analyse spécifique sur les médicaments disponibles uniquement à l’hôpital et ceux disponibles également en pharmacie d’officine a été réalisée.
Résultats : Durant le confinement, 67 % des patients ont continué à venir régulièrement, mais une baisse significative du nombre moyen de lignes dispensées est observée. Durant cette période, 15 % des patients réguliers ont été affectés par le confinement, n’ayant pas pu se rendre à la pharmacie. Les patients accueillis pour un médicament en double circuit ont été significativement plus affectés par le confinement que ceux accueillis pour un médicament seulement rétrocédable. L’âge n’est en revanche pas un facteur associé à la restriction des venues.
Conclusions : Le confinement a influé sur les venues à la pharmacie hospitalière de près d’un patient régulier sur dix. L’envoi des médicaments rétrocédables en officine, ou l’aide des prestataires de santé à domicile, a permis de limiter les ruptures thérapeutiques.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-39 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 39-51[article] COVID-19 : répercussions du confinement sur l’activité de délivrance des médicaments en rétrocession [document électronique] / Lucas Aghnatios ; Guillaume Flandin Rofes ; Sonia Caroline Sorli ; Philippe Cestac ; Arnaud Pages ; Frédéric Eyvrard . - 2023 . - p. 39-51.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0039
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 39-51
Résumé : Introduction : Du fait de la pandémie de COVID-19, la France a été confinée pour la première fois du 17 mars au 10 mai 2020.
But de l’étude : L’objectif de ce travail est d’étudier les répercussions du confinement sur la venue des patients en rétrocession, sur les classes pharmaceutiques dispensées et sur l’observance thérapeutique.
Méthodes : Les délivrances durant les huit semaines de confinement ont été comparées aux huit semaines précédentes et suivantes à partir du logiciel de traçabilité des rétrocessions. Les évolutions du nombre de lignes dispensées et de venues des patients ont été analysées sur ces trois périodes, en regard des classes pharmaceutiques. Une analyse spécifique sur les médicaments disponibles uniquement à l’hôpital et ceux disponibles également en pharmacie d’officine a été réalisée.
Résultats : Durant le confinement, 67 % des patients ont continué à venir régulièrement, mais une baisse significative du nombre moyen de lignes dispensées est observée. Durant cette période, 15 % des patients réguliers ont été affectés par le confinement, n’ayant pas pu se rendre à la pharmacie. Les patients accueillis pour un médicament en double circuit ont été significativement plus affectés par le confinement que ceux accueillis pour un médicament seulement rétrocédable. L’âge n’est en revanche pas un facteur associé à la restriction des venues.
Conclusions : Le confinement a influé sur les venues à la pharmacie hospitalière de près d’un patient régulier sur dix. L’envoi des médicaments rétrocédables en officine, ou l’aide des prestataires de santé à domicile, a permis de limiter les ruptures thérapeutiques.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-39 [...] L’accès à l’interruption volontaire de grossesse dans la région Grand Est en 2023 / Jeanne Launois in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : L’accès à l’interruption volontaire de grossesse dans la région Grand Est en 2023 Type de document : document électronique Auteurs : Jeanne Launois ; Margaux Creutz-Leroy Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 53-63 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0053 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs : Si l’accès à l’IVG est une priorité nationale en France, son respect effectif n’est que peu documenté. Dans le Grand Est, le plan d’accès à l’IVG 2021-2023 inclut la réalisation d’un état des lieux des pratiques et de l’offre de soins en orthogénie, pour actualiser celui de 2019. Il pose la question de l’accès à l’IVG dans toutes ses dimensions et vise la mise en place des actions d’amélioration les plus adaptées aux problématiques de la région.
Méthodes : Un questionnaire en ligne a été envoyé aux centres hospitaliers, aux centres périnataux de proximité, aux centres de santé sexuelle et aux professionnels libéraux ayant une activité d’orthogénie supposée. Parmi ceux qui y ont répondu, seuls ceux qui avaient une activité d’orthogénie effective ont été inclus.
Résultats : Le délai de premier rendez-vous de cinq jours recommandés par l’HAS peut être respecté par 73 % des enquêtés. Lors des consultations pré- ou post-IVG, un entretien psychosocial est proposé à 92 % et un repérage des violences à 97 %. Bien que 14 centres hospitaliers (38 %) aient allongé leur délai d’accès à l’IVG jusqu’à 16 SA, le nombre d’établissements prenant en charge les IVG au-delà de 13 semaines d’aménorrhée a baissé depuis 2019. En médecine de ville, 70 % des professionnels libéraux et 61 % des CSS ont une offre IVG allant jusqu’à 9 SA.
Conclusions : L’accès à l’IVG s’est fragilisé dans le Grand Est entre 2019 et 2023. Les nouvelles lois et réglementations pourraient être un levier d’amélioration à condition que des moyens soient donnés aux professionnels impliqués.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-53 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 53-63[article] L’accès à l’interruption volontaire de grossesse dans la région Grand Est en 2023 [document électronique] / Jeanne Launois ; Margaux Creutz-Leroy . - 2023 . - p. 53-63.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0053
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 53-63
Résumé : Objectifs : Si l’accès à l’IVG est une priorité nationale en France, son respect effectif n’est que peu documenté. Dans le Grand Est, le plan d’accès à l’IVG 2021-2023 inclut la réalisation d’un état des lieux des pratiques et de l’offre de soins en orthogénie, pour actualiser celui de 2019. Il pose la question de l’accès à l’IVG dans toutes ses dimensions et vise la mise en place des actions d’amélioration les plus adaptées aux problématiques de la région.
Méthodes : Un questionnaire en ligne a été envoyé aux centres hospitaliers, aux centres périnataux de proximité, aux centres de santé sexuelle et aux professionnels libéraux ayant une activité d’orthogénie supposée. Parmi ceux qui y ont répondu, seuls ceux qui avaient une activité d’orthogénie effective ont été inclus.
Résultats : Le délai de premier rendez-vous de cinq jours recommandés par l’HAS peut être respecté par 73 % des enquêtés. Lors des consultations pré- ou post-IVG, un entretien psychosocial est proposé à 92 % et un repérage des violences à 97 %. Bien que 14 centres hospitaliers (38 %) aient allongé leur délai d’accès à l’IVG jusqu’à 16 SA, le nombre d’établissements prenant en charge les IVG au-delà de 13 semaines d’aménorrhée a baissé depuis 2019. En médecine de ville, 70 % des professionnels libéraux et 61 % des CSS ont une offre IVG allant jusqu’à 9 SA.
Conclusions : L’accès à l’IVG s’est fragilisé dans le Grand Est entre 2019 et 2023. Les nouvelles lois et réglementations pourraient être un levier d’amélioration à condition que des moyens soient donnés aux professionnels impliqués.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-53 [...] Prédire le passage en invalidité : les méthodes d’apprentissage automatique appliquées aux données de santé françaises / Corinne Mette in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Prédire le passage en invalidité : les méthodes d’apprentissage automatique appliquées aux données de santé françaises Type de document : document électronique Auteurs : Corinne Mette ; Dorian Verboux ; Antoine Rachas ; Gonzague Debeugny Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 65-85 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0065 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : Le recours à la pension d’invalidité a des implications morbides (physiques ou psychiques) et sociales (baisse du revenu). Il a aussi des conséquences économiques pour la société, avec des dépenses croissantes depuis 2011 (+4,9 % en moyenne par année). Prévenir la perte de la capacité à travailler devrait permettre de limiter ces conséquences, mais nécessite de cibler les personnes à risque. Le développement des méthodes d’intelligence artificielle ouvre des perspectives en ce sens.
But de l’étude : Cibler les personnes ayant une « forte » probabilité de devenir bénéficiaires d’une pension d’invalidité dans l’année au regard de leurs caractéristiques sociodémographiques et médicales (pathologies, arrêts de travail, médicaments et actes médicaux) à partir de méthodes d’apprentissage automatique supervisé.
Méthodes : Parmi les bénéficiaires du régime général âgés de 21 à 64 ans en 2017, comparaison des caractéristiques de 2014 à 2016 entre les nouveaux bénéficiaires d’une pension d’invalidité en 2017 et ceux n’en bénéficiant pas. La détermination de la frontière entre ces deux groupes a été testée à l’aide de la régression logistique, des arbres de décision, des forêts aléatoires, de la classification naïve bayésienne et des séparateurs à vaste marge. Les performances des modèles ont été comparées au regard de la justesse, la précision, la sensibilité, la spécificité et l’AUC (Area Under the Curve). Le pouvoir prédictif de chaque facteur est estimé à partir de l’AUC.
Résultats : La régression logistique boostée avait les meilleures performances sur trois des cinq critères retenus, mais une faible sensibilité. La meilleure sensibilité était obtenue avec les séparateurs à vaste marge, avec une justesse proche de la régression logistique boostée mais une précision et une spécificité inférieures. Les forêts aléatoires offraient la meilleure capacité discriminatoire. Les facteurs les plus prédictifs du risque de passer en invalidité étaient le bénéfice d’au moins 30 jours d’indemnités journalières pour maladie en 2014, 2015 et 2016 et le fait d’être âgé de 55 à 64 ans.
Conclusion : Les méthodes d’apprentissage supervisé sont apparues pertinentes pour le ciblage des personnes les plus à risque de recourir à la pension d’invalidité et, plus largement, pour le pilotage d’autres prestations sociales.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-65 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 65-85[article] Prédire le passage en invalidité : les méthodes d’apprentissage automatique appliquées aux données de santé françaises [document électronique] / Corinne Mette ; Dorian Verboux ; Antoine Rachas ; Gonzague Debeugny . - 2023 . - p. 65-85.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0065
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 65-85
Résumé : Introduction : Le recours à la pension d’invalidité a des implications morbides (physiques ou psychiques) et sociales (baisse du revenu). Il a aussi des conséquences économiques pour la société, avec des dépenses croissantes depuis 2011 (+4,9 % en moyenne par année). Prévenir la perte de la capacité à travailler devrait permettre de limiter ces conséquences, mais nécessite de cibler les personnes à risque. Le développement des méthodes d’intelligence artificielle ouvre des perspectives en ce sens.
But de l’étude : Cibler les personnes ayant une « forte » probabilité de devenir bénéficiaires d’une pension d’invalidité dans l’année au regard de leurs caractéristiques sociodémographiques et médicales (pathologies, arrêts de travail, médicaments et actes médicaux) à partir de méthodes d’apprentissage automatique supervisé.
Méthodes : Parmi les bénéficiaires du régime général âgés de 21 à 64 ans en 2017, comparaison des caractéristiques de 2014 à 2016 entre les nouveaux bénéficiaires d’une pension d’invalidité en 2017 et ceux n’en bénéficiant pas. La détermination de la frontière entre ces deux groupes a été testée à l’aide de la régression logistique, des arbres de décision, des forêts aléatoires, de la classification naïve bayésienne et des séparateurs à vaste marge. Les performances des modèles ont été comparées au regard de la justesse, la précision, la sensibilité, la spécificité et l’AUC (Area Under the Curve). Le pouvoir prédictif de chaque facteur est estimé à partir de l’AUC.
Résultats : La régression logistique boostée avait les meilleures performances sur trois des cinq critères retenus, mais une faible sensibilité. La meilleure sensibilité était obtenue avec les séparateurs à vaste marge, avec une justesse proche de la régression logistique boostée mais une précision et une spécificité inférieures. Les forêts aléatoires offraient la meilleure capacité discriminatoire. Les facteurs les plus prédictifs du risque de passer en invalidité étaient le bénéfice d’au moins 30 jours d’indemnités journalières pour maladie en 2014, 2015 et 2016 et le fait d’être âgé de 55 à 64 ans.
Conclusion : Les méthodes d’apprentissage supervisé sont apparues pertinentes pour le ciblage des personnes les plus à risque de recourir à la pension d’invalidité et, plus largement, pour le pilotage d’autres prestations sociales.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-65 [...] Une maison de santé pluriprofessionnelle coordonne un plan de prévention sexuelle pluridisciplinaire en milieu scolaire / Manoël Letessier in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Une maison de santé pluriprofessionnelle coordonne un plan de prévention sexuelle pluridisciplinaire en milieu scolaire Type de document : document électronique Auteurs : Manoël Letessier ; David Mignot ; Ilyess Mejri ; Hikombo Hitoto Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 87-127 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : En milieu rural français, s’informer sur la santé sexuelle et identifier des acteurs de santé dans ce domaine s’avère difficile pour les adolescents. Malgré les recommandations nationales et internationales, les programmes de prévention en milieu scolaire restent insuffisants en France. L’objectif du projet mené par la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Montval-sur-Loir (Sarthe) était de proposer un plan de prévention psychoaffective et sexuelle (PPAS) en milieu scolaire en coordonnant des acteurs locaux.
Méthode : La MSP a élaboré le PPAS par une méthode de recherche-intervention. La première étape évaluait les besoins en santé sexuelle du territoire et identifiait la population cible. La deuxième étape était la création d’un comité de pilotage pour l’élaboration participative du PPAS et la définition du cadre conceptuel et des modalités d’intervention. La troisième étape correspondait au déroulement du PPAS et au retour d’expérience des intervenants et des participants.
Résultats : Le PPAS s’adressait aux élèves de quatrième des deux collèges de Montval-sur-Loir durant les années scolaires 2020-2021 et 2021-2022. La co-construction du PPAS a abouti à une intervention sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles, des ateliers artistiques à propos du consentement et des stéréotypes de genre, des groupes de parole, une intervention sur la pornographie visant les parents d’élèves.
Conclusion : Le PPAS créé par la MSP de Montval-sur-Loir est novateur car il coordonne les acteurs de santé locaux autour des adolescents et de leurs parents, dans un milieu rural défavorisé, en respectant les recommandations nationales sur l’éducation à la santé sexuelle.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-87 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 87-127[article] Une maison de santé pluriprofessionnelle coordonne un plan de prévention sexuelle pluridisciplinaire en milieu scolaire [document électronique] / Manoël Letessier ; David Mignot ; Ilyess Mejri ; Hikombo Hitoto . - 2023 . - p. 87-127.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 87-127
Résumé : Introduction : En milieu rural français, s’informer sur la santé sexuelle et identifier des acteurs de santé dans ce domaine s’avère difficile pour les adolescents. Malgré les recommandations nationales et internationales, les programmes de prévention en milieu scolaire restent insuffisants en France. L’objectif du projet mené par la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Montval-sur-Loir (Sarthe) était de proposer un plan de prévention psychoaffective et sexuelle (PPAS) en milieu scolaire en coordonnant des acteurs locaux.
Méthode : La MSP a élaboré le PPAS par une méthode de recherche-intervention. La première étape évaluait les besoins en santé sexuelle du territoire et identifiait la population cible. La deuxième étape était la création d’un comité de pilotage pour l’élaboration participative du PPAS et la définition du cadre conceptuel et des modalités d’intervention. La troisième étape correspondait au déroulement du PPAS et au retour d’expérience des intervenants et des participants.
Résultats : Le PPAS s’adressait aux élèves de quatrième des deux collèges de Montval-sur-Loir durant les années scolaires 2020-2021 et 2021-2022. La co-construction du PPAS a abouti à une intervention sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles, des ateliers artistiques à propos du consentement et des stéréotypes de genre, des groupes de parole, une intervention sur la pornographie visant les parents d’élèves.
Conclusion : Le PPAS créé par la MSP de Montval-sur-Loir est novateur car il coordonne les acteurs de santé locaux autour des adolescents et de leurs parents, dans un milieu rural défavorisé, en respectant les recommandations nationales sur l’éducation à la santé sexuelle.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-87 [...] Facteurs associés à l’utilisation des méthodes contraceptives chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen / Lancinè Dramé in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Facteurs associés à l’utilisation des méthodes contraceptives chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen Type de document : document électronique Auteurs : Lancinè Dramé ; Delphin Kolié ; Sidikiba Sidibé ; Jean Faya Yombouno ; Alexandre Delamou Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 129-140 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0129 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : La faible utilisation des méthodes contraceptives modernes par les jeunes filles constitue un véritable problème de santé publique en Afrique subsaharienne, en particulier chez les jeunes filles élèves et résidant en milieu rural. Cette étude visait à analyser les facteurs associés à l’utilisation des méthodes contraceptives chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale analytique incluant 607 élèves de 10 écoles secondaires du district rural de Kankan en Guinée.
Résultats : Au total, 607 jeunes filles élèves ont été interrogées et incluses dans cette étude. Leur moyenne d’âge était de 17,3 ± 1,7 ans, 50,9 % d’entre elles fréquentaient le collège et 49,1 % le lycée. Pendant notre période d’enquête, 67,7 % des jeunes filles ont déclaré être sexuellement actives alors que seules 24,4 % étaient sous contraception moderne. En analyse bivariée, les facteurs comme l’âge, la religion, le niveau scolaire, avoir déjà entendu parler de contraception et avoir déjà eu un rapport sexuel étaient statistiquement associés à l’utilisation de méthodes contraceptives. En analyse multivariée, les facteurs comme l’âge (RCa = 2,1 ; IC = 1,1-3,8), la religion (RCa = 5,1 ; IC = 2,8-9,5) et avoir déjà eu un rapport sexuel (RCa = 2,2 ; IC = 1,4-3,5) restaient statistiquement associés à l’utilisation de méthodes contraceptives chez les jeunes filles en milieu scolaire.
Conclusion : Notre étude souligne le besoin de renforcer la sensibilisation et l’accès aux méthodes contraceptives en milieu scolaire en vue d’améliorer la pratique contraceptive, et par ricochet réduire la fréquence des grossesses non désirées et précoces chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-12 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 129-140[article] Facteurs associés à l’utilisation des méthodes contraceptives chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen [document électronique] / Lancinè Dramé ; Delphin Kolié ; Sidikiba Sidibé ; Jean Faya Yombouno ; Alexandre Delamou . - 2023 . - p. 129-140.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0129
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 129-140
Résumé : Introduction : La faible utilisation des méthodes contraceptives modernes par les jeunes filles constitue un véritable problème de santé publique en Afrique subsaharienne, en particulier chez les jeunes filles élèves et résidant en milieu rural. Cette étude visait à analyser les facteurs associés à l’utilisation des méthodes contraceptives chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale analytique incluant 607 élèves de 10 écoles secondaires du district rural de Kankan en Guinée.
Résultats : Au total, 607 jeunes filles élèves ont été interrogées et incluses dans cette étude. Leur moyenne d’âge était de 17,3 ± 1,7 ans, 50,9 % d’entre elles fréquentaient le collège et 49,1 % le lycée. Pendant notre période d’enquête, 67,7 % des jeunes filles ont déclaré être sexuellement actives alors que seules 24,4 % étaient sous contraception moderne. En analyse bivariée, les facteurs comme l’âge, la religion, le niveau scolaire, avoir déjà entendu parler de contraception et avoir déjà eu un rapport sexuel étaient statistiquement associés à l’utilisation de méthodes contraceptives. En analyse multivariée, les facteurs comme l’âge (RCa = 2,1 ; IC = 1,1-3,8), la religion (RCa = 5,1 ; IC = 2,8-9,5) et avoir déjà eu un rapport sexuel (RCa = 2,2 ; IC = 1,4-3,5) restaient statistiquement associés à l’utilisation de méthodes contraceptives chez les jeunes filles en milieu scolaire.
Conclusion : Notre étude souligne le besoin de renforcer la sensibilisation et l’accès aux méthodes contraceptives en milieu scolaire en vue d’améliorer la pratique contraceptive, et par ricochet réduire la fréquence des grossesses non désirées et précoces chez les jeunes filles élèves en milieu rural guinéen.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-12 [...] Surmortalité pendant la pandémie de COVID-19 en Algérie : le cas de la wilaya d’Oran / Mourad Raiah in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Surmortalité pendant la pandémie de COVID-19 en Algérie : le cas de la wilaya d’Oran Type de document : document électronique Auteurs : Mourad Raiah ; Aicha Henien Djelloul Saiah ; Karima Youcef ; Mohammed El-Amine Bahmed ; Lydia Benrabah ; Khadidja Terki Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 141-147 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0141 Langues : Français (fre) Résumé : Objectif : Cette étude avait pour objectif d’estimer la surmortalité pendant la pandémie de la COVID-19 à Oran entre mars 2020 et décembre 2022.
Méthodes : Les données mensuelles toutes causes confondues utilisées pour estimer la surmortalité ont été modélisées par rapport à la période pré-pandémique (janvier 2011 à février 2020). La surmortalité entre mars 2020 et décembre 2022 a été estimée à l’aide d’une régression de quasi-Poisson. Les analyses ont été stratifiées par groupes d’âge.
Résultats : De mars 2020 à décembre 2022, le taux de surmortalité était de 30 %, correspondant à une moyenne de 112 décès excédentaires mensuels. Le nombre de décès observés était plus élevé que prévu pour les groupes d’âge 20-39 ans, 40-59 ans, 60-79 ans et 80 ans et plus. Le groupe d’âge 0-19 ans n’a pas montré de surmortalité.
Conclusion : La pandémie de COVID-19 a été associée à une augmentation significative de la mortalité toutes causes confondues à Oran. Nos résultats mettent en évidence l’importance de surveiller la surmortalité toutes causes confondues en tant qu’indicateur de la charge de morbidité dans des situations telles que la pandémie actuelle.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-14 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 141-147[article] Surmortalité pendant la pandémie de COVID-19 en Algérie : le cas de la wilaya d’Oran [document électronique] / Mourad Raiah ; Aicha Henien Djelloul Saiah ; Karima Youcef ; Mohammed El-Amine Bahmed ; Lydia Benrabah ; Khadidja Terki . - 2023 . - p. 141-147.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0141
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 141-147
Résumé : Objectif : Cette étude avait pour objectif d’estimer la surmortalité pendant la pandémie de la COVID-19 à Oran entre mars 2020 et décembre 2022.
Méthodes : Les données mensuelles toutes causes confondues utilisées pour estimer la surmortalité ont été modélisées par rapport à la période pré-pandémique (janvier 2011 à février 2020). La surmortalité entre mars 2020 et décembre 2022 a été estimée à l’aide d’une régression de quasi-Poisson. Les analyses ont été stratifiées par groupes d’âge.
Résultats : De mars 2020 à décembre 2022, le taux de surmortalité était de 30 %, correspondant à une moyenne de 112 décès excédentaires mensuels. Le nombre de décès observés était plus élevé que prévu pour les groupes d’âge 20-39 ans, 40-59 ans, 60-79 ans et 80 ans et plus. Le groupe d’âge 0-19 ans n’a pas montré de surmortalité.
Conclusion : La pandémie de COVID-19 a été associée à une augmentation significative de la mortalité toutes causes confondues à Oran. Nos résultats mettent en évidence l’importance de surveiller la surmortalité toutes causes confondues en tant qu’indicateur de la charge de morbidité dans des situations telles que la pandémie actuelle.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-14 [...] Manifestations post-vaccinales indésirables rapportées avec les vaccins anti-COVID-19 au Burkina Faso / Ruth Sawadogo in Santé publique, Vol. 35, n° 6 (décembre 2023)
[article]
Titre : Manifestations post-vaccinales indésirables rapportées avec les vaccins anti-COVID-19 au Burkina Faso : analyse des notifications spontanées Type de document : document électronique Auteurs : Ruth Sawadogo ; Joël Ouoba ; Dieudonné Ilboudo ; Edmond Tchoumbi ; Sougrimani Lankoandé-Haro ; Souleymane Fofana ; Issiaka Sombié ; Sekou Samadoulougou ; Fati Kirakoya-Samadoulougou Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 149-159 Note générale : DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0149 Langues : Français (fre) Résumé : Le déploiement rapide des vaccins anti COVID-19 sur une grande partie de la population nécessite de mettre l’accent sur la sécurité. Cependant, peu d’études ont évalué la sécurité des vaccins anti COVID-19 en Afrique. Au Burkina Faso, cette question n’a pas encore été abordée. La présente étude avait pour objectif de contribuer à la description des caractéristiques des manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) liées aux vaccins anti COVID-19 au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude transversale rétrospective ayant porté sur les notifications de MAPI liées aux vaccins anti COVID-19 enregistrées dans VigiBase® entre juin 2021 et novembre 2022 au Burkina Faso. Les cas individuels de rapports de sécurité (CIRS) ont été extraits de VigiBase® à l’aide du code Anatomical Therapeutic Chemical niveau 2 (ATC2). La proportion de CIRS selon la qualification du notificateur, le taux de notification, le délai de transmission et d’enregistrement des CIRS et le score d’exhaustivité ont été calculés.
Au total 973 CIRS concernaient les vaccins anti COVID-19 et représentaient 32,6 % des 2 988 rapports enregistrés dans VigiBase®. La répartition des notifications en fonction de la qualification du notificateur a montré que 82,0 % étaient des infirmiers/sage femmes, 7,8 % des médecins, 6,7 % des pharmaciens et 3,4 % des patients. Le délai médian entre l’apparition des MAPI et la transmission du rapport au Centre de pharmacovigilance était de 180 jours (IQR : 136 ; 281). Le délai médian d’enregistrement était de 188 jours (IQR : 149 ; 286). Le score d’exhaustivité moyen des CIRS était de 0,8 (écart type = 0,1). Le taux global de notifications des MAPI était de 27,8 pour 100 000 doses de vaccins. Les taux de notification des MAPI pour les vaccins ChAdOx1-nCoV-19, JNJ 78436735, Elasomeran, Tozinameran et HB02 étaient de 454,2 ; 17,4 ; 11,0 ; 10,2 et 0,4 pour 100 000 doses, respectivement. La majorité des MAPI était de manifestation systémique (90,1 %). Les céphalées (21,2 %), la fièvre (19,4 %) et les myalgies (11,0 %) étaient les MAPI les plus fréquemment notifiés. Dix-huit cas (1,8 %) de MAPI graves (9 hospitalisations, 4 mises en jeu du pronostic vital, 3 incapacités temporaires et 2 autres non précisés) ont été rapportés.
La majorité des cas notifiés dans le cadre de la surveillance des MAPI était de manifestation systémique et de nature bénigne. Néanmoins, des cas de MAPI graves ont été notifiés. Le taux global de notification des MAPI était faible. Il est nécessaire de renforcer la surveillance de ces vaccins pour mieux organiser les stratégies visant à optimiser l’adhésion de la population burkinabé.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-14 [...]
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 149-159[article] Manifestations post-vaccinales indésirables rapportées avec les vaccins anti-COVID-19 au Burkina Faso : analyse des notifications spontanées [document électronique] / Ruth Sawadogo ; Joël Ouoba ; Dieudonné Ilboudo ; Edmond Tchoumbi ; Sougrimani Lankoandé-Haro ; Souleymane Fofana ; Issiaka Sombié ; Sekou Samadoulougou ; Fati Kirakoya-Samadoulougou . - 2023 . - p. 149-159.
DOI : https://doi-org/10.3917/spub.236.0149
Langues : Français (fre)
in Santé publique > Vol. 35, n° 6 (décembre 2023) . - p. 149-159
Résumé : Le déploiement rapide des vaccins anti COVID-19 sur une grande partie de la population nécessite de mettre l’accent sur la sécurité. Cependant, peu d’études ont évalué la sécurité des vaccins anti COVID-19 en Afrique. Au Burkina Faso, cette question n’a pas encore été abordée. La présente étude avait pour objectif de contribuer à la description des caractéristiques des manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) liées aux vaccins anti COVID-19 au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude transversale rétrospective ayant porté sur les notifications de MAPI liées aux vaccins anti COVID-19 enregistrées dans VigiBase® entre juin 2021 et novembre 2022 au Burkina Faso. Les cas individuels de rapports de sécurité (CIRS) ont été extraits de VigiBase® à l’aide du code Anatomical Therapeutic Chemical niveau 2 (ATC2). La proportion de CIRS selon la qualification du notificateur, le taux de notification, le délai de transmission et d’enregistrement des CIRS et le score d’exhaustivité ont été calculés.
Au total 973 CIRS concernaient les vaccins anti COVID-19 et représentaient 32,6 % des 2 988 rapports enregistrés dans VigiBase®. La répartition des notifications en fonction de la qualification du notificateur a montré que 82,0 % étaient des infirmiers/sage femmes, 7,8 % des médecins, 6,7 % des pharmaciens et 3,4 % des patients. Le délai médian entre l’apparition des MAPI et la transmission du rapport au Centre de pharmacovigilance était de 180 jours (IQR : 136 ; 281). Le délai médian d’enregistrement était de 188 jours (IQR : 149 ; 286). Le score d’exhaustivité moyen des CIRS était de 0,8 (écart type = 0,1). Le taux global de notifications des MAPI était de 27,8 pour 100 000 doses de vaccins. Les taux de notification des MAPI pour les vaccins ChAdOx1-nCoV-19, JNJ 78436735, Elasomeran, Tozinameran et HB02 étaient de 454,2 ; 17,4 ; 11,0 ; 10,2 et 0,4 pour 100 000 doses, respectivement. La majorité des MAPI était de manifestation systémique (90,1 %). Les céphalées (21,2 %), la fièvre (19,4 %) et les myalgies (11,0 %) étaient les MAPI les plus fréquemment notifiés. Dix-huit cas (1,8 %) de MAPI graves (9 hospitalisations, 4 mises en jeu du pronostic vital, 3 incapacités temporaires et 2 autres non précisés) ont été rapportés.
La majorité des cas notifiés dans le cadre de la surveillance des MAPI était de manifestation systémique et de nature bénigne. Néanmoins, des cas de MAPI graves ont été notifiés. Le taux global de notification des MAPI était faible. Il est nécessaire de renforcer la surveillance de ces vaccins pour mieux organiser les stratégies visant à optimiser l’adhésion de la population burkinabé.En ligne : https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2023-6-page-14 [...]