[article]
Titre : |
L’embolisation de fibrome utérin |
Auteurs : |
Marine Bravetti ; Quentin Sénéchal ; Francis Besse ; Christophe Teriitehau ; Lamia Jarboui |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 46-51 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le fibrome utérin, également appelé myome ou fibromyome utérin, est la tumeur bénigne la plus fréquente de la femme en âge de procréer. La pathologie liée aux fibromes symptomatiques est un problème de santé publique, par sa prévalence et son retentissement sur la qualité de vie des femmes. Elle est d’ailleurs au cœur de l’actualité, puisqu’en mars 2021 a été lancée une campagne de sensibilisation aux menstruations et au fibrome utérin, avec le soutien et la participation du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances [1]. En dehors du myome unique facilement résécable chirurgicalement, l’embolisation, décrite pour la première fois par l’équipe du Pr Ravina à l’hôpital Lariboisière (Paris) en 1995 [2], est un traitement mini invasif et de préservation de l’utérus bien établi et doit être systématiquement discutée et proposée aux patientes. L’embolisation consiste à occlure de manière définitive les branches artérielles alimentant le fibrome afin de l’assécher [3]. La réussite de l’intervention et sa bonne tolérance nécessitent un parcours de soins bien établi, avec prise en charge pré-interventionnelle standardisée par consultation et imagerie (échographie, IRM +/- hystéroscopie), anticipation des cas particuliers, et prise en charge des douleurs postopératoires avec un suivi rapproché. La concertation entre radiologue interventionnel, radiologue diagnostique, gynécologue et anesthésiste est essentielle.
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in Docteur imago > 29 (Octobre - novembre 2022) . - p. 46-51
[article] L’embolisation de fibrome utérin [] / Marine Bravetti ; Quentin Sénéchal ; Francis Besse ; Christophe Teriitehau ; Lamia Jarboui . - 2022 . - p. 46-51. Langues : Français ( fre) in Docteur imago > 29 (Octobre - novembre 2022) . - p. 46-51
Résumé : |
Le fibrome utérin, également appelé myome ou fibromyome utérin, est la tumeur bénigne la plus fréquente de la femme en âge de procréer. La pathologie liée aux fibromes symptomatiques est un problème de santé publique, par sa prévalence et son retentissement sur la qualité de vie des femmes. Elle est d’ailleurs au cœur de l’actualité, puisqu’en mars 2021 a été lancée une campagne de sensibilisation aux menstruations et au fibrome utérin, avec le soutien et la participation du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances [1]. En dehors du myome unique facilement résécable chirurgicalement, l’embolisation, décrite pour la première fois par l’équipe du Pr Ravina à l’hôpital Lariboisière (Paris) en 1995 [2], est un traitement mini invasif et de préservation de l’utérus bien établi et doit être systématiquement discutée et proposée aux patientes. L’embolisation consiste à occlure de manière définitive les branches artérielles alimentant le fibrome afin de l’assécher [3]. La réussite de l’intervention et sa bonne tolérance nécessitent un parcours de soins bien établi, avec prise en charge pré-interventionnelle standardisée par consultation et imagerie (échographie, IRM +/- hystéroscopie), anticipation des cas particuliers, et prise en charge des douleurs postopératoires avec un suivi rapproché. La concertation entre radiologue interventionnel, radiologue diagnostique, gynécologue et anesthésiste est essentielle.
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